6 clefs pour cultiver le plaisir et la convivialité en entreprise.

Tout le monde recherche le plaisir, c’est bien naturel… Pourquoi alors l’exclure du monde de l’entreprise ou du service ?

1 – Offrir une rose aux dames.

Par notre éducation et surtout en famille, nous apprenons à dire bonjour, à signaler notre présence ou nos déplacements, à nous rendre disponible… Pourquoi faut-il qu’au travail, on oublie la courtoisie ?

Pourquoi se former en « qualité relation clientèle » si ce savoir-vivre n’existe pas en interne ?

C’est au dirigeant et à son encadrement de montrer l’exemple !

Qu’est-ce que ça coûte un brin de muguet pour le 1er Mai, une rose pour la veille de Noël, une boîte de bonbons ramenée de la région où vous avez organisé la énième réunion, etc…

Nos anciens nous l’ont appris : « ce n’est pas avec du vinaigre que l’on attire les mouches ! »

2 -Vouvoyer ou tutoyer : un choix ou un choc de culture.

Dans certaines sociétés tout le monde se tutoie.

Curieusement, dans bon nombre d’autres le vouvoiement est encore totalement de mise, excepté peut être entre les membres du CODIR ou du COMEX et encore !

Le conformisme des Américains est à mettre à l’opposé des salariés nordiques qui se tutoient parce qu’ils apprennent à se connaître et qu’ils apprécient de travailler ensemble…

C’est à mettre dans le domaine réservé du boss qui, par sa volonté, son charisme ou son « éducation professionnelle », décidera, en fait, du comportement verbal prodigué dans l’entreprise.

3 – Aménager des bureaux à vivre.

Trop de sociétés disposent dans le hall d’accueil, dans les couloirs ou dans les bureaux des affichages publicitaires vantant leurs marques et leurs produits.

C’est d’accord, il faut bien en mettre un peu, mais souvent, trop c’est trop !

Pourquoi ne pas décider de créer des pans de couloirs ou de bureaux avec ces panneaux à coller qui font voyager !

Les salariés consciencieux – et ils sont nombreux – savent qu’ils viennent travailler alors pourquoi pas un peu d’évasion ?

Qui n’a jamais regardé cet oiseau au travers de la fenêtre de la classe avant de reprendre le cours de sa rédaction ?

4 – Offrir une prime au rigolo de service.

Pourquoi ne pas donner une prime au boute-en-train qui sait faire rire ses collègues. Il leur donnerait au moins l’envie de venir au bureau le matin ! À notre connaissance, l’idée n’a pas encore été testée.

5 – Créer des occasions spéciales.

Pendant les années « golden boys » les entreprises appréciaient d’organiser une ou des journées pendant lesquelles les salariés et leurs conjoints se retrouvaient.

Si la mode n’a pas disparu elle ne défraye plus la chronique !

C’était un moment de détente et de prise de connaissance hors cadre.

Dans bien des cas – surtout si l’organisation a été travaillée en amont – cela aura permis de créer des liens.

Aujourd’hui des sociétés font simple mais efficace et convivial : journées de pêche, de chasse, rallyes, randonnées, baptêmes de l’air, concours de cartes, ball-traps, bal annuel, etc… La famille et les amis, avec une faible participation, sont toujours les bienvenus.

Il y a des échecs, c’est vrai, car plus que jamais l’être du XXI siècle se moule dans l’individualisme ! Pourtant le sujet mérite une véritable réflexion !

6 – Organiser un pot quand ça va mal.

Quand la journée a été dure ou décevante, plutôt que de « s’engueuler », mieux vaut prendre l’apéritif !

C’est en dehors des règles du CHSCT mais cela évite de repartir chez soi le moral au plus bas et de revenir d’humeur noire le lendemain.

Il n’y a aucune raison « pour que ça trinque sur la route ou à la maison».

Ces petites consolations sont encore plus nécessaires que les récompenses car, lorsqu’on remporte un contrat, le plaisir de la victoire se suffit déjà à lui-même !