La peur ! Une alliée ou un ennemi ?

La peur c’est quoi ? Comment nait la peur ? Quelles sont nos peurs ? Faut-il en avoir peur ? Quelles sont les solutions ?

 

La peur c’est quoi ?

La peur est une émotion normale de l’organisme au même titre que la joie ou la tristesse. Son rôle est de protéger en plaçant le corps en alerte lors de la réception d’un stimulus extérieur tel qu’un bruit ou image…

Comme la colère ou la tristesse, la peur fait partie des émotions de base communes de tout être humain quelles que soient ses origines et sa culture. La peur signale un manque de sécurité par rapport à un évènement présent ou futur. Si mon besoin, réel ou supposé, de sécurité est satisfait, l’émotion de peur disparait. En prenant conscience de la cause et le sens de la peur, vous trouverez les clés pour la faire disparaitre.

Les manifestations de peur peuvent être très différentes d’un individu à l’autre : pour certains, elle stimule, pour d’autres, elle paralyse et inhibe toute réaction…Lorsque notre organisme reçoit un stimulus extérieur il entre dans une phase de choc. Cela va stimuler une zone située à la base du cerveau, qui va secréter des neurotransmetteurs et en particulier de l’adrénaline. Ces substances agissent sur le cœur, le système sanguin, les muscles, pour déclencher une mise en action de notre corps. La réponse sera plus ou moins intense, plus ou moins fréquente selon notre réaction à ces substances. Dans le meilleur des cas, nous sommes sous une tension positive, stimulante qui renforce à la fois notre attention et notre concentration. A l’inverse, d’autres développent des symptômes gênants comme douleurs abdominales, bouffées de chaleur, réactions épidermiques…Elle peut être inconfortable et paralysante.

La peur est une réaction normale tant qu’elle ne paralyse pas toute action ou ne bloque pas les actions de la vie courante. Si c’est le cas, on appelle cela une phobie.

Comment nait la peur ?

La peur est intimement liée à notre rapport avec le temps. Il est impossible d’avoir peur d’un évènement qui est déjà passé. En revanche, il est possible de craindre qu’un évènement passé, source de souffrance, se reproduise dans le futur. La peur nait de notre projection dans le futur et de notre capacité à faire face aux défis dans ce futur. Ce futur, peut-être une seconde ou une année, des expériences vécues, des expériences du passé que nous transposons dans le futur. Nous envisageons notre futur à l’image de notre passé. Le passé conditionne la projection dans le futur et la projection dans le futur constitue les causes de la peur.

La peur appartient toujours à notre histoire, notre enfance, et réveille des pans entiers de notre vécu. L’enfant que nous étions, et qui n’a pas forcément été accompagné dans ses peurs, finit un jour ou l’autre par les revivre dans sa vie d’adulte.

Cela peut aller de la peur de conduire, à la peur de s’exprimer en public, en passant par la peur d’être trahi en amour. Les peurs sont multiples et nous empêchent d’avancer.

 Quelles sont nos peurs ?

Les plus grandes créations humaines sont aussi faites pour canaliser la crainte. La religion, la philosophie et la science sont peut-être une réponse face à ces peurs, ou une façon de les conjurer.

Les 5 peurs communes à tous les êtres humains :

  1. La mort. Un grand nombre de peurs sont liées à ce refus de perdre la vie
  2. La perte d’autonomie. Ce point fait référence à la peur de perdre notre liberté, notre capacité à décider de nos actions ou de nos pensées.
  3. La solitude, l’une des peurs communes. Plus que de la peur de la solitude en soi, l’une des peurs les plus communes est celle de perdre contact avec le monde.
  4. La peur d’être malade ou mutilé. La peur de la mutilation fait partie de l’instinct fondamental de préserver notre unité et intégrité en tant qu’êtres humains.
  5. Atteinte à notre ego. Cela ressemble à la peur de la solitude mais, dans ce cas, on craint davantage l’humiliation publique que l’exclusion.

9 peurs fondamentales :

  1. Peur de mal faire
  2. Peur d’être rejeté
  3. Peur d’être sans valeur
  4. Peur d’être sans identité
  5. Peur d’être incapable
  6. Peur d’être trahi
  7. Peur de la souffrance
  8. Peur d’être contrôlé et
  9. Peur d’être perdu

Les 10 plus grandes peurs :

  1. L’agoraphobie ou la peur des lieux publics, de la foule, touche de 2 à 4 % de la population.
  2. La trypophobie ou la peur des trous au point d’avoir la migraine, des démangeaisons, des nausées, voire des attaques de panique. Cette phobie touche tout de même 16% de la population.
  3. La xénophobie ou la peur d’un groupe de personnes ou d’un individu considéré comme étranger à son propre groupe.
  4. L’arachnophobie ou la peur des araignées et des différents types d’arachnides comme les scorpions par exemple. C’est l’une des phobies les plus répandues au monde.
  5. La coulrophobie ou la peur des clowns.
  6. L’acrophobie ou la peur du vide. Cette phobie est souvent appelée : le vertige. Entre 2 et 5 % de la population souffrirait d’acrophobie.
  7. L’émétophobie ou la peur de vomir, de voir quelqu’un vomir. C’est l’une des phobies les plus répandues dans le monde.
  8. La claustrophobie ou la peur des espaces confinés. Cette phobie se caractérise par un sentiment de s’étouffer, manquer d’air.
  9. L’aquaphobie ou la peur de l’eau. Cette phobie s’étend jusqu’à la peur de s’éclabousser.
  10. La nyctophobie ou la peur du noir. La plupart des enfants en bas-âge sont nyctophobes, mais cela disparaît, au fil des années.

 Faut-il en avoir peur ?

La confiance en soi et la peur. En quoi la confiance en soi est-elle liée à la peur ?

La confiance en soi réside dans la pleine conscience de nos ressources, de notre capacité à exploiter ces ressources de manière efficace, quels que soient le contexte et/où la situation. Cela signifie que la connaissance juste et authentique de nos facultés personnelles, nous permet d’évaluer avec précision, notre capacité à réaliser une tâche ou à relever un défi. En développant notre niveau de conscience par rapport à nos ressources personnelles, nous nous forgeons un modèle de nous-même qui constitue une représentation réaliste et honnête de ce dont nous sommes réellement capables. Notre projection dans le futur n’est plus seulement conditionnée par les souvenirs du passé mais aussi par la conscience que nous avons de nos ressources et capacités.

Une mauvaise perception et connaissance de vos capacités peuvent vous amener à vous sous-évaluer ou à vous surévaluer. Vous allez développer vos capacités d’auto-évaluation de manière à prendre les bonnes décisions et à vous engager sur les bons projets. Cela vous permettra aussi de développer les bonnes stratégies, les bonnes façons de faire, vous permettant de, reprendre confiance en vous et en vos capacités.

La peur est toujours à l’émergence d’un désordre psychosomatique. II existe différentes sortes de peurs :

  • Celle qui excite,
  • Celle qui protège,
  • Celle qui change de nature pour se transformer en angoisse, qui envahit et qui inhibe

S’éloigner de l’angoisse qui altère nos sens, nos jugements et érode notre rationalité, c’est identifier la peur et permettre de la dominer, de la dépasser. La peur revêt des formes et des contenus qui diffèrent suivant les temps, les espaces et les cultures. Conséquence des menaces qui pèsent sur nous, elle traduit une sensation fondatrice de toute existence.

La peur est inhérente à la condition humaine. Il est nécessaire que chacun s’interroge sur sa relation personnelle avec ce sentiment. Assurément, l’homme ne peut vivre sans un environnement protecteur. Il doit trouver un juste équilibre entre risque et assurance, liberté et sécurité. Et il lui faut admettre qu’à un moment donné, l’excès d’assurance ne rassure plus et que la recherche fébrile de la protection génère à nouveau l’angoisse  et empêche l’action.

Les dérives de la peur.

Il existe cependant des peurs dites injustifiées ou excessives. Ces peurs injustifiées ou excessives ne servent plus leur fonction première de protection. Il s’agit du mécanisme psychique de la peur qui se met en route inutilement.

Il existe autant de peurs injustifiées ou excessives que d’êtres humains sur terre. Ces dernières peuvent aussi bien concerner des éléments très concrets comme des représentations beaucoup plus abstraites.

La peur engendre la perte de contrôle de soi et bloque l’exploitation de notre potentiel.

La peur implique également la mise en place de multiples restrictions dans nos vies. Nous nous imposons des limites pour éviter ce qui nous effraie. Nous passons ainsi bêtement à côté de multiples situations positives.

Les peurs peuvent également devenir de véritables obsessions. Elles se transforment parfois en réelles phobies. A partir de ce moment-là, elles envahissent totalement notre quotidien. Nous ne vivons plus que par elles.

Puisque la peur est vitale chez l’être humain, qu’elle nous traverse tous, rien ne sert d’y porter un jugement de valeur. Favorable à notre survie, la peur contextualisée génère en nous des actions positives et constructives et on aurait parfois tort de ne pas avoir peur. La peur d’être écrasé par la voiture qui arrive me fera reculer alors que je m’apprêtais à traverser, la peur d’un accident dans la piscine décidera d’un enclos ou d’un endroit approprié. D’un fonctionnement archaïque, la peur mobilise des moyens très puissants en nous pour éviter le danger perçu. Ces moyens ne sont pas toujours adaptés car notre perception d’un danger est parfois totalement construite. Or la peur stimule notre activité cérébrale, nous amène à penser, prévoir, évaluer, juger, anticiper, imaginer. Tant et si bien qu’on peut perdre de vue le(s) péril(s) véritable(s) ou créer la situation tant redoutée. Laissant libre cours à nos peurs imaginaires, on finit par leur modeler une réalité.
La peur captive toute notre attention sur un danger. Si le danger est réel, elle nous sauve, s’il est imaginaire, elle rétrécit tragiquement notre point de vue.
Quand la peur ne devient qu’une crispation égotique, formatée d’après notre carte du monde, elle suscite un tel aveuglement qu’elle peut diriger d’effroyables destructions tant matérielles que psychologiques. La connaissance de soi aide à se libérer de ces peurs.

Comme toute émotion, la peur est contagieuse. Elle se communique très bien.

Quelles sont les solutions ?

On peut transformer ses peurs. Le meilleur moyen de ne plus subir sa peur est d’accepter d’avoir peur. En conséquence, prendre conscience de sa peur. Au niveau du cortex cérébral, les comportements automatiques guidés par la peur se passent au niveau du subconscient. Or la conscience appelle des circuits différents qui agissent ainsi sur la peur en dessinant une nouvelle carte. C’est en admettant sa peur qu’on pourra l’affronter, en l’explorant qu’on pourra la connaître, en la dévisageant qu’on pourra la définir, en la rattachant à notre vécu, qu’on pourra la traverser et ainsi la transformer. Eveiller nos consciences aux contenus de nos peurs, c’est faire reculer notre égo et avancer notre vérité. Tenter d’échapper à nos déterminations plutôt que vouloir les connaître, revient à renoncer à sa liberté.

17 étapes à faire pour ne plus avoir peur dans la vie !

  1. Lorsque vous avez peur de quelque chose, prenez un moment pour y réfléchir profondément. De quoi avez-vous vraiment peur ?
  2. Apprenez à vivre avec les fausses peurs. Eh oui, nous avons aussi des fausses peurs !
  3. Diminuez le stress ! Apprenez à diminuer le stress. Souvent, c’est lorsque nous sommes trop stressés que nous craignons de ne pas réussir dans quelque chose.
  4. Écoutez votre intuition.
  5. Mieux respirer pour sortir la peur de son corps. Respirer est un acte naturel, mais quand la peur nous submerge, on oublie de le faire, on entre dans une sorte de transe. Pour en sortir, il est conseillé de respirer pleinement à travers tout notre corps, en imaginant que la respiration s’effectue progressivement au niveau des pieds, puis du ventre et enfin du torse. Faire un pas de côté pour prendre de la distance est un petit rituel, une démarche psychocorporelle très forte. Effectuer ce pas de côté permet de prendre de la distance pour, concrètement, laisser sa peur sur le côté.
  6. S’interroger pour comprendre : qui a peur en moi ? Lorsque la peur survient, on a l’impression que tout notre être est paralysé. En réalité, seule une partie de nous a peur et prend le pouvoir. L’enfant qui est en nous, panique et peut avoir peur d’un échec professionnel ou sentimental, de déplaire, d’aller contre l’interdit. Pour surmonter ces peurs, il faut avant tout aller à l’écoute de sa fragilité pour prendre soin de cette partie de nous qui n’a pas été entendue.
  7. Identifier ses désirs et ses besoins dans chaque peur. Même si elle est excessive et handicapante, qu’elle ne dit pas la vérité, la peur peut devenir une alliée. C’est une alarme pour, être plus à l’écoute de soi, plus empathique. Si on l’apprivoise, elle nous permettra de se sentir vivant et d’oser davantage de choses. Derrière chaque peur, il y a un désir et un besoin. Il faut se souvenir qu’elle est rattachée à des parties de soi, reliée à des besoins particuliers. Pour avancer, il faut mettre des mots sur nos peurs pour les comprendre.
  8. Cesser d’avoir honte et de culpabiliser. La peur est bien souvent couplée à la honte. Une partie de nous pense que l’on est ridicule d’avoir peur, ce qui va générer de la culpabilité. Cette impression d’être « nul » va faire naître de la culpabilité et nous empêcher de passer à l’action. On se sent fautif. Tout notre corps subit cette pression que l’on se met tout seul. Une tension intérieure se crée, nos muscles nous font mal. Pris dans cette dualité, on nourrit une lutte interne extrêmement « énergivore », atteignant notre vitalité et notre énergie. Dans une société où l’on nous demande d’être toujours plus fort, toujours plus parfait, il faut avoir le courage de faire le chemin inverse : s’amadouer, s’autoriser à avoir peur.
  9. S’accepter et se faire du bien. La peur est le reflet de nombreux interdits qui viennent de notre éducation, de nos croyances, et parfois même de nos valeurs. Nos peurs résultent d’un processus d’adaptation. Pour se sentir accepté, reconnu et aimé, l’individu est prêt à s’adapter à des contraintes familiales et sociales qui l’éloignent de ses ressources. Cette pression sociale nous empêche d’être nous-mêmes et limite notre champ des possibles.
  10. Pratiquez la méditation pour gérer ses peurs. La méditation existe depuis la nuit des temps au sein de diverses cultures et religions. On la retrouve dans l’hindouisme, le bahaïsme, le bouddhisme, le jaïnisme, le taoïsme et le sikhisme. On la retrouve même dans certains courants du judaïsme, du christianisme et de l’islam. La méditation est une pratique mentale ou spirituelle. Elle consiste à un voyage à l’intérieur de soi au travers d’un état de pensée ou de lâcher-prise profond. La méditation accroît la concentration, relâche les tensions musculaires, réduit le stress, diminue l’anxiété, soulage les douleurs, stimule la mémoire, apaise les ruminations mentales, améliore la gestion des émotions ou encore influe positivement sur les états dépressifs.
  11. Maîtriser ses pensées anxieuses. La peur se caractérise beaucoup par l’appréhension. Nous connaissons à l’avance les situations dans lesquels nous risquons d’avoir peur, et nous développons à l’avance des pensées anxieuses à son sujet. En agissant de cette façon, nous créons la peur avant même l’affrontement de la situation en question. Nous sommes les cocréateurs de notre réalité. Nous attirons à nous ce que nous vibrons. En focalisant notre attention sur ce qui pourrait se passer de pire, nous provoquons parfois la réalisation de nos plus grandes craintes.
  12. Se donner le droit de se tromper pour ne plus craindre le regard des autres. Le pire des mensonges que nous nous répétons, est que nous pouvons être parfaits et que nous devons l’être. La vie n’est pas parfaite et personne n’est parfait. Il nous faut l’accepter tout simplement. Nous croyons que parce que nous commettons une erreur, les autres vont se moquer de nous et, ne plus nous aimer. Pourtant, c’est bien l’inverse qu’il se passe. Les autres n’ont pas besoin que nous fassions semblant d’être parfaits, les autres ont besoin de notre authenticité, de notre humanité pour nous aimer. Accepter de se tromper, c’est donc donner la possibilité aux autres de voir que nous sommes des êtres humains ni plus ni moins.
  13. Comprendre que tout le monde se juge soi-même. Les autres sont comme nous. Nous sommes tous obnubilés par ce que les autres peuvent penser de nous, et nous n’avons pas le temps pour regarder ce que font les autres. Personne ne te regarde autant que toi tu te regardes et personne ne te juge autant que tu te juges toi-même. Quand les gens te regardent, cela veut dire qu’ils fournissent un véritable effort. Ils arrêtent de s’intéresser à eux-mêmes pour s’intéresser à vous. C’est pourquoi ne plus craindre le regard des autres, c’est comprendre que les autres ne nous regardent pas autant que nous nous regardons nous-mêmes. Ils sont donc moins à l’affût de nos erreurs que nous-mêmes.
  14. Accepter que ce que les autres pensent ne concerne qu’eux-mêmes. Nous pensons plus à nous qu’aux autres. Quand nous parlons des autres, nous parlons en fait de nous-mêmes. Nous avons tendance à nous projeter sur les autres. C’est pourquoi, ne plus craindre le regard des autres, c’est prendre conscience que quand les gens parlent de nous, en fait, ils parlent d’eux-mêmes.
  15. Remarquer que nous sommes uniques pour ne plus craindre le regard des autres. Nous sommes uniques, nous n’avons pas tous vécu les mêmes expériences de vie. Ne plus craindre le regard des autres, c’est accepter que nous voulions des choses différentes des gens qui nous entourent. Il nous faut accepter et prendre la responsabilité de vivre notre vie de la façon qui fait notre bonheur. Autrement dit, arrêtons de vouloir que notre vie plaise à notre entourage, ce ne sera sûrement pas le cas puisque nous avons des goûts et des envies différents.
  16. S’accepter et s’aimer pour ne plus craindre le regard des autres. S’aimer soi-même, c’est tout d’abord prendre le temps de nous connaitre : qui suis-je ? Qu’est-ce que j’aime ? Qu’est-ce qui est important pour moi ? Puis, c’est accepter la personne que nous sommes et c’est l’aimer de tout notre cœur. S’aimer, c’est aussi nous aimer même quand nous nous trompons. C’est aimer à la fois ce qui est bon et moins bon en nous. Nous nous sommes énervés, nous avons été maladroits, nous n’avons pas été présents, pardonnons nous. Nous ne sommes pas parfaits. En effet, ne laissons pas les doutes et la culpabilité nous envahir. Acceptons ce qui s’est passé et disons nous que nous ferons mieux la prochaine fois.
  17. Accepter et aimer les autres. Donner pour recevoir est un principe universel. Nous ne pouvons pas recevoir ce qui est n’est pas en nous. On ne peut pas aimer les autres si nous ne nous aimons pas nous-mêmes. Pour que les autres nous aiment, nous devons les aimer d’abord. Et, aimer quelqu’un, c’est l’aimer pour ce qu’il a de bon et de moins bon en lui. C’est l’accepter comme il est, même si nous ne pouvons pas toujours comprendre sa façon de vivre, de penser et d’être heureux, car nous sommes tous uniques. « Il y a autant de façon de penser, de vivre et d’être heureux que de personne sur terre. » Autrement dit, pour ne plus craindre le regard des autres, aimons les gens qui nous entourent tout simplement. Nous sommes à la fois uniques et semblables.